Récit mythique
legende mythique, Thésée, Minos, Ariane, Minotaure, labyrinthe, Dédale, légende Crête
Thésée c'est le fils ambigu et turbulent de deux pères : un roi et un dieu.
C’est lui qui massacre tous les brigands des routes de l’Attique, c’est lui qui tue le Minotaure et sort du labyrinthe grâce à un fil, avant de devenir le maître
d’Athènes.
THESEE c'est aussi l'homme qui aime en déracinant : Ariane, l'Amazone, Phèdre. Qui tue son fils, avant de perdre tout pouvoir.
Le fil du récit, ponctué par le son des gongs du destin, suit le héros dans tous ces défis et ses victimes dans tous leurs cris, jusqu'aux Enfers, où il descend
défier Hadès.
Une alvéole dans le déroulement permet de développer le cycle mythique crétois complet, de l’avènement du rois Minos jusqu’au labyrinthe de Dédale, en passant par
l'accouplement de la reine avec le Taureau Blanc et la naissance du Minotaure.
C’est ce récit qu’il faut entendre pour saisir les origines de la tragédie de Phèdre, récit qui commence comme une épopée héroïque avant de basculer, nous
livrant le héros réduit aux affres insolubles de sa double origine. Comment être à la fois le fils d’un roi et le fils d’un dieu ?
Tout public à partir de 10 ans Pour le public scolaire : une version courte de ce récit raconte la jeunesse de Thésée et s’arrête après l’exploit du labyrinthe (durée 1H).
La PRESSE en parle:
Les histoires s’enchaînent, s’emmêlent, se croisent autour de ce roi légendaire d’Athènes et pour le plus grand plaisir de voir se développer sous nos yeux les images fantastiques du cycle
mythique crétois.
Sa maîtrise de l’espace scénique, ses gestes fluides en accord parfait avec le timbre de sa voix et les contenus choisis de ses récits, font de cette conteuse, le guide rassurant de contrées
étranges et merveilleuses.
Wannes Melsen, Festival Le Geste et la Parole (Drôme)
Le même son cristallin aux accents intemporels, le même mouvement circulaire du pilon autour du bol chantant... et l’atmosphère se crée, le temps suspend son
cours.
La salle comble se laisse aller à la magie vibratoire des bols chantants, suspendue aux lèvres de FabienneThiéry, ....
...Savante alchimie du verbe et de la gestuelle qui, pendant près de deux heures, tint en haleine un public visiblement conquis.
Delphine Saubader, SUD-OUEST
Quelques projecteurs, une aire de jeu couverte d’un drap de lin grège, figurera tour à tour une salle de festin, un carrefour poussiéreux, le terrible labyrinthe crétois, l’antre de l’infernal
Hadès, la Méditerranée.
Fabienne Thiéry côtoie chaque personnage, tantôt majestueuse, tantôt presque gouailleuse. Les bols tibétains vibrent longuement parfois, ou se font cristallins.
C’est un travail aux sources de la parole, celle qui humanise les éléments et les pulsions. Le regard de la conteuse fait du public le « choeur » du spectacle, celui à qui l’on parle, qui a la
responsabilité, par son écoute d’enfanter, et d’escorter ces personnages de démesure. Et ce Thésée si archaïque, au double père, se diffuse en visage contradictoires, troublants, aussi nombreux
que les étoiles de sa constellation...
F. Kobylars, Les INFORMATIONS DIEPPOISES