Presse

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À propos des programmes Thèmes et Personnages

À propos de "Dialogue avec la Dame à la Licorne" au musée de CLuny

C’est une fameuse gageure que de transformer en récit les six tentures tissées de laine et de soie...
La conteuse accompagnée d’un musicien réussit à faire vivre chaque détail de la tapisserie de

La Dame à la Licorne comme s’il pouvait s’échapper de son cadre et inviter l’auditoire à entrer dans l’image.
Un moment magique pour les amoureux de légendes et de Moyen-Âge.

                                                                                                                                                                                        Henriette Bichonnier, TELERAMA

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Témoignage

Fabienne Thiery racontait, à Troyes des contes chinois et si Fabienne pour la circonstance se pare de délicats vêtements asiatiques, si elle fait vibrer un bol chantant…ce qui la transforme en conteuse, c’est sa voix.

Lorsque Fabienne devient conteuse, son timbre de voix le signifie, qui installe un silence paisible dans l’assistance.

Ses mots ensuite... on touche là à l’essentiel. Les histoires nous sont données dans une langue fluide, simple et juste, sans recherche d’effet, sans préciosité. Une sensation cristalline, des mots cascadant joyeusement dans le cours d’un récit parfaitement maîtrisé, poli, rythmé.

Quand prend fin le temps du récit, un moment de silence...

On se lève comme à regret et des « merci » furtifs ou sonores ponctuent les mouvements de départ.

                                                                 Patricia Rémy, (responsable de l’action culturelle à la médiathèque de l’agglomération troyenne)

-------------------------------------------------------------------------------------------------

À propos des Aventures de Mémoire

Le feu d’une conteuse

Zeor nous raconte la conteuse Fabienne Thiéry, rebaptisée Rapsod’ depuis qu’elle anima, avant la destruction d’une barre HLM à La Courneuve, des groupes de parole avec les habitants. Afin de tisser la toile des mémoires...

Rapsod’ sillonne le pays pour rencontrer des êtres et les faire se raconter; pour leur permettre d’ouvrir sur le monde d’autres fenêtres.
Cette conteuse a commencé sans le savoir une longue aventure de mémoire.
...
Rapsod’ part alors dans un port discuter avec
des marins-pêcheurs naufragés à terre.
Ailleurs, on les appellerait chômeurs.
Comment faire de leur temps mort un temps fort ?
N’exerçant plus leur métier, ils parlent aux gens de la ville de leur univers.
Ces hommes de la mer, hier, reçus comme des buveurs, des dragueurs,
se présentent comme les passeurs d’un savoir en passe de disparaître.
Autre contrée, autre bâtiment échoué.
Après un délabrement entretenu, vient le moment de détruire une barre.
Rapsod’ construit alors un chantier de mémoire,
histoire de donner la voix au chapitre à ceux dont un jour on mure les vitres.
Sans se préoccuper de leur avis, on détruit un pan de leur vie :
Elle a changé depuis que les premiers habitants venant de taudis
ont été installés ici.
Avec le temps, l’ascenseur s’est arrêté .
Comme s’il n’aurait jamais dû s’user.
Le ciel s’est assombri.
Les panneaux bleus ont viré au gris.
...
Des faits divers ont refroidi l’atmosphère.
Derrière ces cent cinquante mètres de béton linéaires
Résident des êtres et leurs imaginaires.
...
Rapsod’ accroche des mots aux murs afin que cela se sache.
Ils témoignent des rires et des pleurs jusqu’à ce qu’un technocrate les arrache.
Appelée comme pompier culturel, il arrive à cette conteuse
De transporter du feu sur se habits.
Le souffle de la parole collective allume parfois des incendies.

                                                                                                                                                                                              Zeor - Respect Magazine Dec 2003

À propos des programmes Thèmes et Personnages

À propos de "Dialogue avec la Dame à la Licorne" au musée de CLuny

C’est une fameuse gageure que de transformer en récit les six tentures tissées de laine et de soie...
La conteuse accompagnée d’un musicien réussit à faire vivre chaque détail de la tapisserie de

La Dame à la Licorne comme s’il pouvait s’échapper de son cadre et inviter l’auditoire à entrer dans l’image.
Un moment magique pour les amoureux de légendes et de Moyen-Âge.

                                                                                                                                                                                        Henriette Bichonnier, TELERAMA

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Témoignage

Fabienne Thiery racontait, à Troyes des contes chinois et si Fabienne pour la circonstance se pare de délicats vêtements asiatiques, si elle fait vibrer un bol chantant…ce qui la transforme en conteuse, c’est sa voix.

Lorsque Fabienne devient conteuse, son timbre de voix le signifie, qui installe un silence paisible dans l’assistance.

Ses mots ensuite... on touche là à l’essentiel. Les histoires nous sont données dans une langue fluide, simple et juste, sans recherche d’effet, sans préciosité. Une sensation cristalline, des mots cascadant joyeusement dans le cours d’un récit parfaitement maîtrisé, poli, rythmé.

Quand prend fin le temps du récit, un moment de silence...

On se lève comme à regret et des « merci » furtifs ou sonores ponctuent les mouvements de départ.

                                                                 Patricia Rémy, (responsable de l’action culturelle à la médiathèque de l’agglomération troyenne)

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À propos des Aventures de Mémoire

Le feu d’une conteuse

Zeor nous raconte la conteuse Fabienne Thiéry, rebaptisée Rapsod’ depuis qu’elle anima, avant la destruction d’une barre HLM à La Courneuve, des groupes de parole avec les habitants. Afin de tisser la toile des mémoires...

Rapsod’ sillonne le pays pour rencontrer des êtres et les faire se raconter; pour leur permettre d’ouvrir sur le monde d’autres fenêtres.
Cette conteuse a commencé sans le savoir une longue aventure de mémoire.
...
Rapsod’ part alors dans un port discuter avec
des marins-pêcheurs naufragés à terre.
Ailleurs, on les appellerait chômeurs.
Comment faire de leur temps mort un temps fort ?
N’exerçant plus leur métier, ils parlent aux gens de la ville de leur univers.
Ces hommes de la mer, hier, reçus comme des buveurs, des dragueurs,
se présentent comme les passeurs d’un savoir en passe de disparaître.
Autre contrée, autre bâtiment échoué.
Après un délabrement entretenu, vient le moment de détruire une barre.
Rapsod’ construit alors un chantier de mémoire,
histoire de donner la voix au chapitre à ceux dont un jour on mure les vitres.
Sans se préoccuper de leur avis, on détruit un pan de leur vie :
Elle a changé depuis que les premiers habitants venant de taudis
ont été installés ici.
Avec le temps, l’ascenseur s’est arrêté .
Comme s’il n’aurait jamais dû s’user.
Le ciel s’est assombri.
Les panneaux bleus ont viré au gris.
...
Des faits divers ont refroidi l’atmosphère.
Derrière ces cent cinquante mètres de béton linéaires
Résident des êtres et leurs imaginaires.
...
Rapsod’ accroche des mots aux murs afin que cela se sache.
Ils témoignent des rires et des pleurs jusqu’à ce qu’un technocrate les arrache.
Appelée comme pompier culturel, il arrive à cette conteuse
De transporter du feu sur se habits.
Le souffle de la parole collective allume parfois des incendies.

                                                                                                                                                                                              Zeor - Respect Magazine Dec 2003

À propos des programmes Thèmes et Personnages

À propos de "Dialogue avec la Dame à la Licorne" au musée de CLuny

C’est une fameuse gageure que de transformer en récit les six tentures tissées de laine et de soie...
La conteuse accompagnée d’un musicien réussit à faire vivre chaque détail de la tapisserie de

La Dame à la Licorne comme s’il pouvait s’échapper de son cadre et inviter l’auditoire à entrer dans l’image.
Un moment magique pour les amoureux de légendes et de Moyen-Âge.

                                                                                                                                                                                        Henriette Bichonnier, TELERAMA

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Témoignage

Fabienne Thiery racontait, à Troyes des contes chinois et si Fabienne pour la circonstance se pare de délicats vêtements asiatiques, si elle fait vibrer un bol chantant…ce qui la transforme en conteuse, c’est sa voix.

Lorsque Fabienne devient conteuse, son timbre de voix le signifie, qui installe un silence paisible dans l’assistance.

Ses mots ensuite... on touche là à l’essentiel. Les histoires nous sont données dans une langue fluide, simple et juste, sans recherche d’effet, sans préciosité. Une sensation cristalline, des mots cascadant joyeusement dans le cours d’un récit parfaitement maîtrisé, poli, rythmé.

Quand prend fin le temps du récit, un moment de silence...

On se lève comme à regret et des « merci » furtifs ou sonores ponctuent les mouvements de départ.

                                                                 Patricia Rémy, (responsable de l’action culturelle à la médiathèque de l’agglomération troyenne)

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À propos des Aventures de Mémoire

Le feu d’une conteuse

Zeor nous raconte la conteuse Fabienne Thiéry, rebaptisée Rapsod’ depuis qu’elle anima, avant la destruction d’une barre HLM à La Courneuve, des groupes de parole avec les habitants. Afin de tisser la toile des mémoires...

Rapsod’ sillonne le pays pour rencontrer des êtres et les faire se raconter; pour leur permettre d’ouvrir sur le monde d’autres fenêtres.
Cette conteuse a commencé sans le savoir une longue aventure de mémoire.
...
Rapsod’ part alors dans un port discuter avec
des marins-pêcheurs naufragés à terre.
Ailleurs, on les appellerait chômeurs.
Comment faire de leur temps mort un temps fort ?
N’exerçant plus leur métier, ils parlent aux gens de la ville de leur univers.
Ces hommes de la mer, hier, reçus comme des buveurs, des dragueurs,
se présentent comme les passeurs d’un savoir en passe de disparaître.
Autre contrée, autre bâtiment échoué.
Après un délabrement entretenu, vient le moment de détruire une barre.
Rapsod’ construit alors un chantier de mémoire,
histoire de donner la voix au chapitre à ceux dont un jour on mure les vitres.
Sans se préoccuper de leur avis, on détruit un pan de leur vie :
Elle a changé depuis que les premiers habitants venant de taudis
ont été installés ici.
Avec le temps, l’ascenseur s’est arrêté .
Comme s’il n’aurait jamais dû s’user.
Le ciel s’est assombri.
Les panneaux bleus ont viré au gris.
...
Des faits divers ont refroidi l’atmosphère.
Derrière ces cent cinquante mètres de béton linéaires
Résident des êtres et leurs imaginaires.
...
Rapsod’ accroche des mots aux murs afin que cela se sache.
Ils témoignent des rires et des pleurs jusqu’à ce qu’un technocrate les arrache.
Appelée comme pompier culturel, il arrive à cette conteuse
De transporter du feu sur se habits.
Le souffle de la parole collective allume parfois des incendies.

                                                                                                                                                                                              Zeor - Respect Magazine Dec 2003

À propos des programmes Thèmes et Personnages

À propos de "Dialogue avec la Dame à la Licorne" au musée de CLuny

C’est une fameuse gageure que de transformer en récit les six tentures tissées de laine et de soie...
La conteuse accompagnée d’un musicien réussit à faire vivre chaque détail de la tapisserie de

La Dame à la Licorne comme s’il pouvait s’échapper de son cadre et inviter l’auditoire à entrer dans l’image.
Un moment magique pour les amoureux de légendes et de Moyen-Âge.

                                                                                                                                                                                        Henriette Bichonnier, TELERAMA

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Témoignage

Fabienne Thiery racontait, à Troyes des contes chinois et si Fabienne pour la circonstance se pare de délicats vêtements asiatiques, si elle fait vibrer un bol chantant…ce qui la transforme en conteuse, c’est sa voix.

Lorsque Fabienne devient conteuse, son timbre de voix le signifie, qui installe un silence paisible dans l’assistance.

Ses mots ensuite... on touche là à l’essentiel. Les histoires nous sont données dans une langue fluide, simple et juste, sans recherche d’effet, sans préciosité. Une sensation cristalline, des mots cascadant joyeusement dans le cours d’un récit parfaitement maîtrisé, poli, rythmé.

Quand prend fin le temps du récit, un moment de silence...

On se lève comme à regret et des « merci » furtifs ou sonores ponctuent les mouvements de départ.

                                                                 Patricia Rémy, (responsable de l’action culturelle à la médiathèque de l’agglomération troyenne)

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À propos des Aventures de Mémoire

Le feu d’une conteuse

Zeor nous raconte la conteuse Fabienne Thiéry, rebaptisée Rapsod’ depuis qu’elle anima, avant la destruction d’une barre HLM à La Courneuve, des groupes de parole avec les habitants. Afin de tisser la toile des mémoires...

Rapsod’ sillonne le pays pour rencontrer des êtres et les faire se raconter; pour leur permettre d’ouvrir sur le monde d’autres fenêtres.
Cette conteuse a commencé sans le savoir une longue aventure de mémoire.
...
Rapsod’ part alors dans un port discuter avec
des marins-pêcheurs naufragés à terre.
Ailleurs, on les appellerait chômeurs.
Comment faire de leur temps mort un temps fort ?
N’exerçant plus leur métier, ils parlent aux gens de la ville de leur univers.
Ces hommes de la mer, hier, reçus comme des buveurs, des dragueurs,
se présentent comme les passeurs d’un savoir en passe de disparaître.
Autre contrée, autre bâtiment échoué.
Après un délabrement entretenu, vient le moment de détruire une barre.
Rapsod’ construit alors un chantier de mémoire,
histoire de donner la voix au chapitre à ceux dont un jour on mure les vitres.
Sans se préoccuper de leur avis, on détruit un pan de leur vie :
Elle a changé depuis que les premiers habitants venant de taudis
ont été installés ici.
Avec le temps, l’ascenseur s’est arrêté .
Comme s’il n’aurait jamais dû s’user.
Le ciel s’est assombri.
Les panneaux bleus ont viré au gris.
...
Des faits divers ont refroidi l’atmosphère.
Derrière ces cent cinquante mètres de béton linéaires
Résident des êtres et leurs imaginaires.
...
Rapsod’ accroche des mots aux murs afin que cela se sache.
Ils témoignent des rires et des pleurs jusqu’à ce qu’un technocrate les arrache.
Appelée comme pompier culturel, il arrive à cette conteuse
De transporter du feu sur se habits.
Le souffle de la parole collective allume parfois des incendies.

                                                                                                                                                                                              Zeor - Respect Magazine Dec 2003